Luc BARBARO est écologue, chargé de recherches à INRAE Toulouse. Biogéographe et ornithologue de formation, il a travaillé sur les effets des activités humaines (agriculture, pastoralisme, foresterie, trafic routier) sur la biodiversité animale dans les paysages semi-naturels fragmentés en France (Aquitaine, Occitanie, Rhône-Alpes, Ile-de-France), en Europe, en Arizona et en Nouvelle Zélande.

Il s’intéresse depuis plusieurs années à la diversité de la biophonie dans les paysages acoustiques, et à la manière de la caractériser et de l’analyser dans un cadre inter-disciplinaire.

Il est actuellement responsable du projet PARMENIDE sur la biodiversité multi-taxa des paysages acoustiques ruraux de l’ouest de la France et d’un work package sur la biodiversité acoustique des limites supérieures entre forêts et estives dans les Pyrénées ariégeoises (ANR Spatial TreeP). Il est également éditeur associé pour la revue Ecological Applications.

Publications choisies

• Barbaro L., Froidevaux J., Valdès-Correcher E., Gasc A., Tillon L., Sourdril A. In prep. Covid-19 shutdown reveals acoustic buffering from old-growth preserves on forest soundscapes and their flagship birds.
• Darras K.F.A., Van Wilgenburg S., Li S., Dong L., Rountree R., Gasc A., Li Juan L., Wanger T.C., Barbaro L., Sourdril A. et al. In prep. The global state of soundscape ecology: quantitative synthesis of meta-data.
• Barbaro L., 2022 Ecoacoustique et écologie du paysage. Atelier méthodologique du métaprogramme Biosefair INRAE Lyon, 7-8 septembre 2022.
• Gies V., Glotin H., Elger A., Cauchoix M., Shatz B., Chamaillé-Jammes S., Barbaro L., Carlier A. 2022 Piégeage audio-vidéo intelligent: Vers un monitoring haut-débit, automatisé et éco-responsable de la biodiversité. Webinaire Marathon Terra Forma PIA3, mars 2022, Univ. Grenoble.
• Barbaro L., Sourdril A., Froidevaux J., Cauchoix M., Calatayud F., Deconchat M., Gasc A. 2022 Linking acoustic diversity to compositional and configurational heterogeneity in mosaic landscapes. Landscape Ecology 37: 1125–1143.
• Sourdril A., Barbaro L. 2021 ‘Listen, the environment is changing’ ou comment les perceptions des sons construisent les savoirs écologiques locaux… et scientifiques. Colloque INOUI ‘Unheard landscapes’, 28-30 octobre 2021, Ecole de la Nature et du Paysage, Blois.
• Sourdril A., Barbaro L., Le Tourneau F.M., Vincent L. 2019 What Bird Songs Can Tell Us of Local Perceptions of Environmental Changes? A Case Study along a Gradient of Human Pressure in South Arizona. 79th Annual Meeting of the Society for Applied Anthropology, March 19-23, 2019, Portland, USA.

Maître de conférences en Géographie-Aménagement (ENSFEA, UMR LISST Dynamiques rurales) et réalisateur. Il travaille à partir d’une approche sensible sur les transformations paysagères, dans les recoins discrets du pays, et sur leurs compréhensions à travers le regard de ceux qui les fabriquent. Il filme le paysage pour mettre à l’écran et rendre la parole aux Hommes et aux territoires.

Il enseigne à l’université Toulouse Jean Jaurès la pratique de l’écriture filmique en géographie, entre propos scientifique et proposition créative. Les sons de ses films sont fabriqués comme images pour l’esprit.

Publications choisies

• Bories O., Fontorbes J-P., Granié A-M., 2021. “Points de vue et créations paysagères. Être un paysan agroforestier.”, Revue EchoGéo.
• Bories O., 2019. “Faire du paysage un ‘personnage’. Les atouts de la méthode filmique dans la production d’images paysagères”, Revue française des méthodes visuelles [En ligne], 3. URL : https://rfmv.fr
• Bories O., Fontorbes J-P., Granié A-M., 2018. Quand l’agriculture prend de la hauteur. Filmer au jardin potager sur le toit de la clinique Pasteur à Toulouse. VertigO : La Revue Électronique en Sciences de l’Environnement, VertigO, 2018, Les agricultures urbaines durables : un vecteur pour la transition écologique, Hors-Série (31), ⟨10.4000/vertigo.21398⟩
• Bories O., 2016. Filmer l’artificialisation d’une terre agricole périurbaine : Observer et analyser le changement d’affectation spatiale, la transformation paysagère et les jeux d’acteurs. Projets de paysage : revue scientifique sur la conception et l’aménagement de l’espace, École nationale supérieure du paysage de Versailles, Paysages des franges urbaines en projet.

Marie CHENET est maîtresse de conférences en géographie à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Elle y enseigne, outre la géomorphologie, la réalisation de films documentaires. En deuxième année de licence, elle a développé un enseignement de terrain fondé sur la découverte des paysages sonores, avec un travail sur l’écoute, la mesure physique du son, la cartographie sonore et la création sonore.

Elle est membre du Laboratoire de Géographie Physique (UMR 8591 LGP). Elle travaille, entre autres, sur les relations Homme-Nature dans des contextes de changements environnementaux, par une démarche de recherche-création (réalisation de films documentaires, créations sonores). Elle s’intéresse particulièrement à la façon dont le partage du sensible et de l’émotion peut constituer une méthodologie de recherche.

Publications choisies

• Chenet M., 2020. Filmer le travail : apports d’une pratique de cinéma documentaire en géographie. Images du travail Travail des images [En ligne], n°8.
• Chenet M., 2019. Pour une géographie incarnée et singulière. De la pratique du cinéma documentaire en géographie. Revue française des méthodes visuelles [En ligne], n°3.
• Chenet M., 2016. Le film de recherche, ce bel objet de liberté. In: Fontorbes J.-P., Granié A.-M. (Coord.), Chercheurs de champs. Entrelacs, Hors-série 2, 53-59.

Margot DONKERVOOT est cinéaste. Elle a travaillé en free-lance en tant que réalisatrice et productrice, répondant aux commandes de divers instituts et chaînes de télévision et s’attachant à la production de films plus personnels et poétiques. Elle s’est installée en France en 1998, dans le Bas-Comminges. Elle a réalisé plusieurs documentaires sur cette région, dont l’un a été diffusé à la télévision néerlandaise.

Elle a un œil critique, le souci du détail et une approche empathique des sujets qu’elle filme. Elle a travaillé au sein d’équipe de tournage sur plusieurs documentaires au Royaume-Uni, aux Émirats Arabes Unis et en Afrique du Sud.

Pauline GUINARD est géographe, maîtresse de conférences à l’école normale supérieure de Paris et membre de l’UMR 7218 LAVUE. Elle mène des recherches dans trois directions : les liens entre arts et villes, notamment celles dites des Suds ; les pratiques de terrain, en particulier dans des contextes contraints ; la dimension émotionnelle des relations des individus et des groupes aux espaces. Pour saisir, questionner et restituer cette dimension sensible, corporelle et émotionnelle des espaces, elle développe depuis quelques années une méthodologie de recherche-création. Elle mobilise ainsi des médiums artistiques ou plus largement créatifs (cartographie sensible, poésie, captures sonores, danse, etc.) afin de dépasser les limites des méthodes qui sont essentiellement visuelles et verbales en géographie, et par là-même de les compléter et de les renouveler.

Dans le cadre du projet de recherche qu’elle mène actuellement dans le Grand Paris et à Lagos, elle a eu recours à ces méthodes pour interroger la manière dont les habitants sont affectés par les transformations urbaines et la façon dont, en retour, les habitants peuvent agir sur ces transformations.

• Publications choisies
  Guinard P., Lanne J.-B., 2021, “Emotions from and beyond the classroom. An experiment in teaching and sharing emotional methodologies.”, Journal of Geography in Higher Education, URL : https://doi.org/10.1080/03098265.2021.1977916.
• Guinard P., Margier A., 2018, “Art as a new urban norm : Between normalization of the City through art and normalization of art through the City in Montreal and Johannesburg”, Cities, n°77, p. 13-20, URL : https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0264275117300069
• Guinard P., 2018, “The art of (re)crossing the border : the Border Farm project in Maroi, South Africa”, in M. Zebracki and J. M Palmer (ed), Public art encounters : Art, Space and Identity, Routledge, p. 161-179.
• Guinard P., Tratnjek B., 2016 “Géographies, géographes et émotions”, Carnets de géographes [En ligne], 9, URL : http://journals.openedition.org/cdg/605
• Guinard P., 2014, Johannesburg : L’art d’inventer une ville, Rennes, Presses Universitaires de Rennes.

Julien MEYER est bioacousticien et linguiste, chargé de recherche CNRS à l’UMR 5216 GIPSA, université Grenoble Alpes. Pour étudier les productions sonores naturelles des animaux et des humains, il marie les méthodes de différentes disciplines comme la bioacoustique, l’écoacoustique, les sciences du langage, l’acoustique musicale, et les sciences de la cognition. Il s’intéresse à l’adaptation des systèmes de communication acoustique aux conditions environnementales, socio-culturelles et cognitives ainsi qu’à la flexibilité de ces systèmes aux variations sonores. C’est pourquoi il réalisé des enquêtes autour du monde – dans une quinzaine de populations en Amazonie, Afrique, Asie et Europe – sur les thématiques de modalités du langage qui transforment la parole ordinaire de manière extrême, soit pour la communication à distance (parole criée, sifflée, tambourinée), soit pour des arts verbaux (récitations/chants en tambours parleurs ou autres instruments de musique comme guimbardes, flutes, etc.).

Il travaille aussi sur les leurres acoustiques et les imitations animales par les humains. La méthodologie appliquée consiste à considérer l’ensemble émetteur-milieu de transmission-récepteur (production-propagation-perception). Pour la partie “milieu” (ou “habitat” ou encore “biotope”) qui prend en compte les effets de la géographie et de la biodiversité animale et végétale sur l’acoustique des territoires, il analyse les paysages sonores dans une perspective à la fois d’écoacoustique (centrée sur la biophonie/géophonie par enregistrements passifs) et de bioacoustique (en mesurant les filtres acoustiques de milieux de transmission ouverts vs. fermés).

Publications choisies

• Meyer J (2021) Environmental and linguistic typology of whistled languages. Annual Review of Linguistics, 7, 493-510. Doi: 10.1146/annurev-linguistics-011619-030444
• Meyer J and Moore D (2021) A Flute, Musical Bows and Bamboo Clarinets that “Speak” in the Amazon Rainforest; Speech and Music in the Gavião Language of Rondônia. Frontiers in Psychology (Language Sciences) 12:674289. doi: 10.3389/fpsyg.2021.674289
• Meyer J., Magnasco M., Reiss D. (2021). The Relevance of Human Whistled Languages for the Analysis and Decoding of Dolphin Communication, Frontiers in Psychology (Language Sciences), doi:10.3389/fpsyg.2021.689501
• Seifart F*, Meyer J*, Grawburger S, Dentel L (2018) Reducing language to rhythm: Bora drum communication exploits linguistic rhythm for long-distance communication. Royal Society Open Science, 5, 170354. http://dx.doi.org/10.1098/rsos.170354 (* : co-1er auteurs)
• Meyer J (2019) Siffler avec les Aigles, imitations sonores chez les chasseurs Gavião en Amazonie, In Anne de Malleray (ed.) Billebaude, Mondes Sonores 14, Glénat, Paris, France, p. 34-39.

Exemples de productions sonores

https://soundcloud.com/user-28976943

Archive linguistique publiée (audios, photos, vidéos, textes)

https://www.elararchive.org/uncategorized/SO_4141084e-2930-459a-bfcd-61cef77f8a08/

Sylvie LADET est ingénieure d’études géomaticienne à l’UMR 1201 Dynafor, INRAE Occitanie Toulouse. Elle s’emploie à déterminer et développer les méthodes d’analyse et de traitement de l’information géographique de A à Z à des fins de recherche scientifique.

Elle travaille à l’acquisition de données géolocalisées qui sont ensuite intégrées dans des systèmes d’information géographiques (SIG). Elle effectue des analyses spatiales et restitue des phénomènes se déroulant sur un territoire donné sous divers formats dont certains numériques comme les cartes web accessibles à tous. Certaines de ces cartes web peuvent à présent associer un récit à un fond géographique, personnalisable via l’insertion de contenus multimédias : du son, de la vidéo, des images et sont in fine publiés sur le web (Caquard et Cartwright, 2014).

Cela contient des entrées, ou sections, que l’utilisateur fait simplement défiler. Chaque section peut posséder une carte, une image, une vidéo, un son ou une page web associée. On peut également définir des “actions de narration” dans le texte narratif afin que, par exemple, le fait de cliquer sur un mot applique automatiquement un zoom sur un emplacement donné dans la carte de la section. Plusieurs outils logiciels, open source ou propriétaire, sont à présent disponibles pour mettre en œuvre ces cartes narratives aussi appelé récits géographiques (Navamuel, 2020).

Publications choisies

• Alexis Laforge, Luc Barbaro, Yves Bas, François Calatayud, Sylvie Ladet, et al.. Road density and forest fragmentation shape bat communities in temperate mosaic landscapes. Landscape and Urban Planning, Elsevier, 2022, 221, ⟨10.1016/j.landurbplan.2022.104353⟩. ⟨hal-03540699⟩
• Alexis Laforge, Frédéric Archaux, Aurélie Coulon, Clélia Sirami, Jérémy Froidevaux, et al.. Landscape composition and life‐history traits influence bat movement and space use: Analysis of 30 years of published telemetry data. Global Ecology and Biogeography, Wiley, 2021, 30 (12), pp.2442-2454. ⟨10.1111/geb.13397⟩. ⟨hal-03435073⟩
• Julien Blanco, Anne Sourdril, Marc Deconchat, Sylvie Ladet, Emilie Andrieu. Social drivers of rural forest dynamics: A multi-scale approach combining ethnography, geomatic and mental model analysis. Landscape and Urban Planning, Elsevier, 2019, 188, pp.132-142. ⟨10.1016/j.landurbplan.2018.02.005⟩. ⟨hal-01858802⟩

Paul LAURENT est musicien, compositeur de musique concrète et improvisateur. Son travail de composition l’a conduit à développer en studio une pratique sonore faite de manipulations d’objets de toutes sortes. Pour lui, la musique se crée à l’instant où on l’écoute, et avec l’autre – musiciens et auditeurs.

Son travail sonore est généralement indissociable du contexte dans lequel il est produit. Au cours de performances totalement improvisées, il construit une musique de bruits, ouverte et immédiate, dans une démarche concrète et radicale (qui cherche l’origine de la perception). Chaque son est produit en direct et manipulé au magnétophone à bande. Il développe des collaborations multiples avec des musiciens et des artistes parmi lesquels Alexandre BELLENGER, Romaric SOBAC, Anton MOBIN, Nestor LAURENT-PERROTO, Paul DUTTON, Sylvie UNGAUER, Sébastien HOELTZENER, et produit des performances, des disques, des installations, etc.

Dans cette logique de relation à l’autre, il donne beaucoup d’importance à la transmission et à l’échange. Ainsi, il développe actuellement à Orléans la “musique des vivants”, dispositif dont l’ambition est de développer l’intérêt pour l’expérimentation sonore et musicale à travers des ateliers pratiques et théoriques, des moments d’écoute partagés, des concerts, etc.

Plus d’infos : www.echoecho.fr

Anthony PECQUEUX est socio-anthropologue, chargé de recherche au CNRS, UMR 5283 centre Max Weber. Il a travaillé pendant de nombreuses années sur l’expérience musicale et plus largement sur la part sonore des expériences urbaines, à partir d’une approche pragmatiste du son (John DEWEY).

Ses enquêtes ont porté sur des domaines aussi variés que le rap français ; les auditeurs-baladeurs, ces personnes qui écoutent de la musique à travers des oreillettes lors de leurs mobilités quotidiennes ; ou encore la vie à proximité d’un torrent de montagne.

Actuellement, il réalise une enquête ethnographique sur un espace de parole sur la précarité à Grenoble, le Parlons-En ; ainsi qu’une recherche-création avec l’artiste Marianne VILLIERE dans les PNR de la région AURA.Il est également membre du comité de rédaction de la revue Tracés et responsable de l’équipe “Politiques de la Connaissance” au centre Max Weber.

Publications choisies

• 2009a, direction avec Olivier Roueff, Écologie sociale de l’oreille. Enquêtes sur l’expérience musicale, Paris, Ed. de l’EHESS
• 2009b, “Embarqués dans la ville et la musique. Les déplacements préoccupés des auditeurs-baladeurs”, Réseaux n°156 (Usages des services mobiles multimédia), p. 49-80.
• 2010, “Paris à l’oreille”, Critique n° 757-8 (“Vivement Paris ! “), p. 593-607.
• 2012, “Les bruits de la ville”, Communications, n° 90, Ed. du Seuil.
• 2013,“Tempesta sonora o fuoco di campo sonoro…”, Rivista Studi culturali, vol. 10 n°1, p. 53-70 (traduction en 2019 : ” Orage ou feu de camp sonore. Do The Right Thing de Spike Lee, l’écoute musicale (en) publi(c)que et l’interaction in Talia Bachir-Loopuyt, Anne Damon-Guillot (dir.), Une pluralité audible ? Mondes de musique en contact, Tours, Presses universitaires François-Rabelais)
• 2020, “Écoutes nomades et systèmes embarqués : une approche socio-anthropologique”, Hybrid [Online], 6 | 2019, Online since 04 November 2020. URL : http://journals.openedition.org/hybrid/501 (en anglais : http://journals.openedition.org/hybrid/507)
• 2021, “A Plea for do(ing) the right thing. An ordinary dog day in Bed-Stuy”, in Aesthetic Perceptions of Urban Environments, Arundathi Virmani ed, Routledge, 2021, p. 127-137

Jean-Paul THIBAUD est sociologue, directeur de recherche CNRS à l’AAU-CRESSON. son domaine de recherche porte sur la théorie des ambiances urbaines, les sensibilités contemporaines aux enjeux socio-écologiques, la perception ordinaire en milieu urbain, l’ethnographie sensible des espaces publics, l’anthropologie du sonore, les méthodologies qualitatives in situ.

Parmi les diverses enquêtes de terrain figurent les conduites d’écoute des auditeurs-baladeurs en espaces publics, la culture sonore des ouvriers du bâtiment, les ambiances urbaines souterraines, les silences de la ville, les mises en vue de l’espace public, l’écologie sensible des milieux littoraux, l’expérience sensible d’un quartier contaminé au Brésil. Il a participé et contribué au répertoire des effets sonores.

Plus récemment, il a initié une recherche ANR SENSIBILIA “Sensibilités à l’épreuve de l’Anthropocène” qui prend Grenoble et sa région comme terrain d’enquête et d’expérimentation, ces travaux explorent les approches sensibles des enjeux socio-écologiques.

Il a été directeur du CRESSON et fondé en 2008 le Réseau International Ambiances. Il a été également co-fondateur de la revue Ambiances, revue internationale sur l’environnement sensible, l’architecture et l’espace urbain.

Publications choisies

• Temporalités sonores et interaction sociale. Architecture et Comportement/Architecture and Behaviour. vol. 7, n°1, 1991, p. 63-74
• Les mobilisations de l’auditeur-baladeur : une sociabilité publicative. Réseaux. CNET, n° 65, 1994, p.71-83
  L’expression littéraire des silences de la ville. La Création Sociale. n°2, Centre de Sociologie des Représentations et des Pratiques Culturelles, 1997, p. 45-70
• A Sonic Paradigm of Urban Ambiances. Journal of Sonic Studies. Volume 1, n°1, 2011, http://journal.sonicstudies.org/vol01/nr01/a02
• Ascoltare i suoni della citta / Listening to urban sound. Urbanistica. n°153, 2014, p. 122-126
• The sonic composition of the city. In The Auditory Culture Reader. Michael Bull & Les Back (Eds.), Berg Publishers, Amsterdam, 2003, p. 329-341
• Donner le ton aux territoires. In Ethnographier les sens. Sous la direction de Paul-Louis Colon, Paris : Pétra, 2013, p. 235-255
• Prises et emprises de la ville sonore. In J. Joy et P. Sinclair (Eds.) Locus Sonus. Dix ans d’expérimentations en art sonore. Le mot et le reste, 2015, p. 119-138
• Le sonore dans tous ses états. Quarante ans de recherche au Cresson. In Alice Aterianus-Owanga et Jorge Santiago (eds.) Aux sons des mémoires. Musiques, mémoires, archives. Lyon: Presses Universitaires de Lyon, 2016, p. 147-172
• The Sonic Attunement of Social Life. In Toward an Anthropology of Ambient Sound. Christine Guillebaud (Ed.), New York: Routledge, 2017, p. 225-232
• A world of attunements. In Worship Sound Spaces. Christine Guillebaud & Catherine Lavandier (eds.) New York: Routledge, 2020, p. 212-219
• Silence of Mauá: an atmospheric ethnography of urban sounds. in Michael Bull & Marcel Cobussen (eds.) Handbook of Sonic Methodologies. Bloomsbury, 2021, p. 671-684