Responsables :
Renaud LE GOIX – Géographie-cités (UMR 8504)Antonine RIBARDIÈRE – Prodig : Pôle de Recherche pour l’Organisation et la Diffusion de l’Information Géographique (UMR 8586)

Ensembles pavillonnaires groupés à Bussy-Saint-Georges – © R. Le Goix, N. Debicki, 2007
La terminologie de “ville ordinaire” croise plusieurs dimensions et champs théoriques, mais est régulièrement convoquée comme une grille d’analyse de la métropolisation. L’une des approches de la ville ordinaire consiste à développer une perspective comparative qui place toutes les villes dans le même champ analytique, en élaguant le prisme déformant des villes globales.
Une seconde approche consiste à adopter une position qui évacue la production de la ville “en grand”, c’est-à-dire l’ensemble des jeux d’acteurs et des modalités de production de l’espace et des territoires en dehors des principaux objets de la planification (villes nouvelles, OIN, grands projets types mega-mall et plateformes aéroportuaires, etc.). Laisser de côté ces catégories occultantes peut permettre de laisser plus de champ à l’analyse de catégories d’espaces et de territoires en position intermédiaires.
Ce qui permet d’énoncer une troisième approche, radicale, qui était celle adoptée par le PUCA (Plan Urbanisme Construction Architecture), qui revendique une approche fine des rapports entre individus et production de l’espace urbain. Il s’agissait en effet de déployer des analyses laissant place aux individus et aux portions d’espace souvent impensés dans les travaux sur l’urbain, postulant en effet que, malgré leur faible visibilité, ils jouent également un rôle, non négligeable, dans la métropolisation.
Ces approches sont, très probablement, emboîtées ou en grande partie sécantes.
Les travaux du Groupe de Travail croisent des approches théoriques, des approches méthodologiques, des cas d’études, de manière à avancer dans l’appréhension des processus de production de la ville ordinaire.