Responsables

Silhouette femme
Anne-Florence BARONI

Maîtresse de conférences
UMR 8210 ANHIMA

François CHAUSSON
François CHAUSSON

Professeur
UMR 8210 ANHIMA

Anne NISSEN
Anne NISSEN

Professeur
UMR 7041 ArScAn

Présentation

Les études des constructions spatiales s’opèrent à plusieurs échelles, depuis le territoire local, jusqu’aux anciens empires ou, dans les sociétés pré-étatiques, selon des aires chrono-culturelles. Les limites chronologiques varient en fonction des terrains d’étude des membres du Groupe de Travail (GT). Il s’agit de garder des cohérences thématiques, nécessaires aux échanges interdisciplinaires et des approches comparatives entre les aires géographiques.

Les axes développés précédemment autour de la Mésopotamie, le Monde grec et l’Empire romain sont maintenus et approfondies. Les cadres géographiques et chronologiques ont été élargis aux autres aires chrono-culturelles. L’empire romain, dont l’aire économique s’étend jusqu’à la Mer du Nord, joue ici un rôle clef, développé dans un nouvel axe consacré aux territoires, empires, chefferies, flux et reflux. Il accompagne une ouverture vers les sociétés post-romaines en Occident, qui constituent un contraste intéressant avec l’empire byzantin. Constantinople et les royaumes barbares transmettent de manière différente l’héritage romain. Plus tard, l’empire carolingien va l’adapter sous d’autres formes et diffuser avec la mission chrétienne. Celle-ci va introduire de nouvelles constructions territoriales et spatiales qui in fine vont unifier les terres romanisées et barbares dans l’Occident médiéval chrétien (qui marque aussi la fin chronologique du GT).

En dehors des civilisations méditerranéennes et proche-orientales, l’existence de chefferies complexes voire de petits royaumes (qu’on pourrait qualifier de pré-étatiques) marque le début des recherches engagées. Les mondes celtiques avec leurs oppida, puis plus tard les sociétés germaniques avec l’émergence de grandes places centrales, où les relations avec l’empire romain constituent une constante, font ainsi partie des terrains d’étude.

Dans l’ensemble de ces aires, la configuration des territoires se prête à des analyses consacrées aux repères ou aux outils de constructions spatiales, qu’il s’agisse de leur volet symbolique (articulé autour des monuments ou sites religieux ou des lieux de pouvoir), leur fonctions économiques (les cadres des exploitations des territoires ruraux, tels des parcellaires, les lieux et les réseaux d’échanges) et la délimitation des territoires (qui selon les cas, peut prendre la forme des ouvrages défensifs ou encore la construction de monuments religieux).

Les approches comparatives sur la longue durée entre les différentes aires chrono-culturelles ouvrent des perspectives méthodologiques pour l’analyse des constructions spatiales. Dans d’autres axes, ce sont la comparaison des évolutions des constructions territoriales et la configuration des territoires qui permettent de mieux évaluer et mesurer l’impact des relations et des interactions entre des sociétés contemporaines à travers leur diversité. L’importance des relations lointaines dans les interactions civilisationnelles conduit à accorder une attention particulière à l’articulation entre l’évolution des constructions spatiales territoriales et la densité et l’importance des réseaux qui les lient aux autres territoires et aires géographiques.

Mots-clés

Mythologie, topographie religieuse et symbolique, description du monde, territoires, cités, états, chefferies complexes, royaumes barbares, frontières, migrations, peuplement, topographie religieuse et symbolique, réseaux.

Membres